Ce livre poursuit la recherche, la méditation, sur le point de fusion entre origine et fin, ce point où la fin s’inverse en nouvelle origine.
La matière noire y est travaillée jusqu’à ce qu’elle délivre sa lumière. C’est dans les nuits du désert qu’on perçoit le mieux la clarté des étoiles, dans le noir matriciel que s’opèrent les renaissances.
À la limite du noir est le blanc : révélation du visible, telle qu’elle se referme sur l’invisible. La terre, sous la neige et le silence, rend tangible la gestation de nouveaux commencements.
L’écriture traverse le miroir, pour rapporter quelques reflets de soi inexorablement autre.