la main millénaire

 

Les oiseaux planent au-dessus de la ville
sortent du reflet des vitres
dans la nuit noire
Les lumières restent de ce côté
éclatant comme des vagues dans la tempête

Les épaves dérivent loin des visages de sable

Le soir pend aux frontières
Les attentes se séparent ici

Dans la brisure de dire
peut-être
le silence s’arrêtera d’être silence

 

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