C’était un battement d’étoile
Une rencontre dans la forêt
avec l’esprit noir de la terre
Carrefour des oiseaux de proie
L’errance inscrivant le destin dans le cercle de la terre
dans le vide du ciel
ou de personne
La bruyère s’accroche à la terre
dernière source mauve
Au confluent de l’enfance et de la mort
un fragment de réel
Illusion d’un temps
qu’on prendrait pour la vie
Ou bien ces oiseaux des falaises
qui tournoient au-dessus de la mer
dans le fracas des vagues
Cathédrale marine
d’écume et de galets
de ciel et d’oiseaux
Vide intemporel
du monde avant le verbe
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