Jean-Christophe BELLEVEAUX


Né en 1958 à Nevers. Études de Lettres à Dijon et  Langue thaï à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris. Voyage, notamment en Asie où il répète des dizaines de séjours de deux semaines à six mois. Il s’est éloigné de l’enseignement et s’essaie à une plus grande disponibilité pour une existence en poésie.

Publications les plus récentes :

- Caillou (Gros Textes ; 2003), épuisé

- soudures, etc. (Polder / Décharge ; 2005)

- La quadrature du cercle (Carnets du Dessert de Lune. Belgique ; 2006)

- la fragilité des pivoines (les arêtes ; 2008)

- machine gun (potentille ; 2009)

 

Toujours ce qui reste, à ce qui reste ressemble
la canicule sur les prés, la mer, d'électriques guitares,
de grands pans d'éternité au goût de citron

            je n'y suis pas

Savourant le poison des hémistiches veules,
Je remue des tisons et lorgne les éteules

dans une sorte de vide pascalien (prouvé) répugnant comme une anguille, tandis que les lèvres remuent pour des paroles sans importance

ce qui reste : des jupes et des promenades sur le port, des grenadines embuées ; les matins, les nuits glissent dans un espace étale

Continue, ne pense rien, harasse tes os