Le temps s’arrête en ce lieu
répétant le lieu
de la parole
Quelque chose se dissimule
ailleurs
On peut retarder
encore un peu
l’extinction de l’évidence
Cacher le dévoilement de la voix
dans un plus profond
secret
La page répète la page
et le blanc enfouit la parole
sous un amoncellement
vide
Peut-être qu’une raison viendra
d’interroger le blanc
la lumière du blanc
La parole détachée de son mystère
sera là
dans le silence d’un soir d’été
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