Et malgré lui il sait que la lumière est cousue aux accrocs du noir
Tu pénètres dans les couloirs de la terre
Secoues ta mort sur le palier de l’esprit
Tu défais tes cheveux sans parler
Quittes les jours déjà déchirés
Ne distingues plus le soleil
à l’annonce des lunes de neige
(C’est ici que nous sommes sans savoir)
Il faudrait la consolation d’autres mondes pour dérouler la vie encore jusqu’à la perte
d’ici dont nous ne savons la blancheur inconsciente |
Tu restes là irréconciliée
les mots noircis
embusqués dans ton silence
Inaboutie démence de dire ce que nul n’entend
Folie du feu brûlant les mots brûlés
En l’éternité provisoire
désormais inaccomplie |