Extraits
 

 

 

Et malgré lui il sait que la lumière est cousue aux accrocs du noir

Tu pénètres dans les couloirs de la terre
Secoues ta mort sur le palier de l’esprit
Tu défais tes cheveux sans parler
Quittes les jours déjà déchirés
Ne distingues plus le soleil
à l’annonce des lunes de neige

(C’est ici que nous sommes sans savoir)

Il faudrait la consolation d’autres mondes pour dérouler la vie encore jusqu’à la perte
d’ici dont nous ne savons la blancheur inconsciente

 

 

Tu restes là irréconciliée
les mots noircis
embusqués dans ton silence
Inaboutie démence de dire ce que nul n’entend
Folie du feu brûlant les mots brûlés
En l’éternité provisoire
désormais inaccomplie

Sauvage sauvage le fil rouge
Noué néant
aux forces des ténèbres
Il crie la nuit flambante
le veilleur
Rouge à l’âme
Telle la rupture
refermant le cercle
sur ton corps