Alors le noir disparut
Il n’y avait plus que le blanc
éblouissant paralysant
Un maillage de liens qui étranglait l’amour
La mort était trop proche pour en écrire
D’une irréalité trop réelle
Dépossédés de la liberté du destin
notre âme s’est repliée
dans un ailleurs
où nous l’avons perdue
Nous nous attendons
en un lieu
que nous ne connaissons pas
Il y a tous ces signes qui s’annoncent
dans l’obscurité
Ténèbres de la peur
d’un présent sans présent
Le battement des secondes
qui ne battent
d’aucun temps
Nous sommes du monde
Séparés du monde |