L’herbe se tait
et croît
D’une enfance sans fin réfugiée dans les collines
Les ancêtres retrouvent leur vie là-haut
dans les bruyères
Les sources leur parlent de chevaux
venus là
boire à leur âme
Le thrène des désirs effleure la terre
Et les vents se couchent sous le soleil
immuable
Transcrire
les mots du corps
Sentir la conscience
advenir à la lumière du jour
Tremblement de l’instant
qui accède au savoir du temps
Redoublant la grâce d’être
ni ici ni ailleurs
Nous sommes devenus la lumière de nos attentes
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