Attente. Blanche. Irréversible.
Regarder.
Jusqu’à l’éclatement du vide.
Une buée noire
trace sur l’enfance
Dans le grenier d’eaux vives
une vie à défaire
La solitude annule
les lumières accrochant l’éternité
ou son illusion
aux fenêtres
Les temps d’en haut
tardent
perclus de racines
sombres plongeant
dans la vie obscure
Parfois la buée s’estompe
libérant une lumière
possible Tu regardes et t’oublies
dans ton regard
Attendre ?
Une interrogation passante
Un jardin peut-être
ouvert au printemps
où tu pourrais commencer
à devenir l’autre
de toi-même
Trop de guerres à mener
pour arriver à cette île
fermée ouverte
L’île d’une conquête
intérieure Le temps
vidé de son passé
Un temps sans portes à refermer
ni attente
Miroir
ou équinoxe |