Mon désir est ouvert au vent
comme le coquillage qui appelle la marée
et il sera comblé de son goût salé
Mon désir est plus fort que la folie
comme la lune qui se jette dans les vagues
et jamais elle ne sera noyée
Mon désir me perd au-delà de tout désir
comme le bateau qui dépasse l’horizon
pour ne plus revenir au port
Le vol blanc d’un cygne
Très pur oubli
Distance immatérielle
Sérénité du temps aboli
Voie solaire
une
Très pur éclat de chant
Au jour ébloui du jour
Blanche apparition de la parole |